Prester 50 heures/semaine lorsque tu es employé/cadre, c’est la norme
Ce sont les mots d’un de mes anciens directeurs. Bien entendu, je ne suis absolument pas d’accord avec lui. Prester pour prester n’a aucun sens à mes yeux.
J’entends très souvent des amis ou clients me dirent : « je reste souvent un peu plus tard au travail pour me faire bien voir de mon N+1 car il est tout le temps le dernier à partir ».
Selon moi, la valeur du travail n’est pas déterminée par les heures effectuées, mais par les résultats que vous obtenez pendant ces heures !
Prester pour prester n’a aucun sens à mes yeux. À notre époque ce n’est pas cela qui vous fera grandir ou graver les échelons ! C’était probablement le cas avant, j’en reste persuadé.
Bien entendu, il faut accepter une certaine souplesse lorsqu’il y a des périodes plus chargées. Par exemple faire quelques heures supplémentaires une semaine et pouvoir les récupérer par après, mais de là à faire croire aux collaborateurs que 50 heures/semaine c’est la norme alors que tu es payé pour 38 h, c’est selon moi scandaleux. Malheureusement cette pratique reste encore d’actualité dans certaines organisations.
Si tu démarres ton activité d’indépendant ou en société, c’est tout à fait normal de bosser beaucoup. La situation est différente car tu travailles pour toi et tu sais que tes efforts paieront un jour.
En cette semaine du bien-être au travail, j’invite tous les directeurs, N+ 1… qui pratiquent encore ce type de management à prendre soin de leurs collaborateurs. Sinon, ne soyez pas étonnés de les voir partir !
Les réunions et les journées interminables valent-elles vraiment l’absence d’un sourire d’un enfant le matin et le soir ? Je suis convaincu que non !